lundi 18 février 2019

Quelle note ? Note de tête, note de cœur, note de fond !


Encadrés par Mesdames Duterte et Santamaria, de nombreux lycéens ont décidé de tenter leur chance à un concours national d’écriture. Ils participent en effet à l’édition 2019 des « Nouvelles avancées », qui porte tous les ans sur un sujet scientifique. Cette année, chimie et alchimie sont à l’honneur, à travers le thème du parfum. Les élèves ont dû faire preuve d’inventivité et de rigueur scientifique : pour les y aider, les professeurs ont organisé le mardi 13 novembre une sortie dans deux musées parisiens

Visite du musée Fragonard

Dans cet ancien théâtre transformé en manège vélocipédique, la maison grassoise Fragonard a rassemblé une très belle collection d’objets retraçant l’histoire du parfum et de ses usages depuis l’Egypte antique. Les lycéens ont découvert les différentes étapes de la fabrication d’un parfum : choix des fleurs, distillation, enfleurage…

Un parfum de science au Palais de la Découverte

Après le chic et l’élégance, place au choc de la science… Les lycéens ont suivi deux exposés extrêmement stimulants sur l’olfaction puis sur les arômes. L’une des expériences a particulièrement marqué les esprits : chacun a été invité à sentir une même « molécule odorante ». Premier étonnement : trois personnes ne percevaient aucune odeur… Seconde surprise : le groupe était complètement divisé sur la nature de cette senteur. Si les uns jugeaient l’odeur pestilentielle, les autres l’appréciaient, la trouvant similaire à celle du savon… Fou rire lorsque les élèves ont appris qu’il s’agissait de l’aldostérone, très présente dans… l’urine de porc ! A la fin de la journée, épithélium olfactif, anosmie, produits de synthèse, solvant, absolu d’essence, huiles essentielles n’avaient plus de secret pour les lycéens.

Quinze nouvelles abouties

Les élèves ont écrit sur leur temps personnel individuellement, à deux ou à trois et ont échangé avec les professeurs grâce à un drive. « L’odorat est le sens de l’imagination » écrivait Jean-Jacques Rousseau : nos jeunes écrivains ont su trouver l’alchimie d’une nouvelle réussie et nous les en félicitons !


samedi 2 février 2019

Les élèves de 1e S5 enquêtent sur les conditions de vie des Poilus


Dans le cadre d’un projet lettres-histoire mené par M.Hennion et Mme Obert, les élèves de 1e S5 ont été invités à appréhender de façon concrète les dures réalités de la première guerre mondiale, à travers quatre lieux spécifiques : l'Historial de la Grande Guerre à Péronne ; la nécropole nationale et l'Anneau de la Mémoire à Notre-Dame-de-Lorette ; le centre d'interprétation Lens 14-18 à Souchez.

A l'origine de cette sortie du mardi 29 janvier, la lecture du roman de Sébastien Japrisot, Un long Dimanche de fiançailles en cours de français, et l'étude de l'expérience combattante en cours d'histoire.

A l’image du personnage de Mathilde qui mène l’enquête pour retrouver la trace de son fiancé déclaré mort, les élèves ont cherché à comprendre et reconstruire le quotidien des soldats. Ils ont photographié des objets qui faisaient écho au roman lu ; ces photographies leur permettront de créer une première de couverture pour le roman ou de proposer une série de photographies agrémentées d’explications.

Il est temps de laisser la parole aux élèves :
 « Cette journée a permis de nous remémorer cette dure période qui fait partie de notre histoire" (Blanche)

Entrée à l'Historial de la Grande Guerre
  « J'ai préféré la visite à l'historial de la Grande Guerre car on devait chercher les réponses au questionnaire tout en visitant le musée, cela nous a fait découvrir des objets; j'ai également apprécié le fait que les objets sont exposés dans des fosses (Justine et Laly)

Les élèves parcourent les salles, en quête d'indices; la disposition des objets dans les fosses les intrigue

  « Au cours de cette journée j'ai pu voir comment les soldats vivaient dans les tranchées. J'ai appris beaucoup de choses sur les conditions de vie des Poilus, comment ils s'occupaient, les armes qu'ils utilisaient, les lettres qu'ils envoyaient à leurs familles. J'ai trouvé ça touchant mais en même temps j'ai parfois été choquée de ce que je voyais, comme le nombre de noms inscrits sur l'Anneau de la Mémoire. Ce que j'ai préféré c'est le musée de Péronne qui retrace vraiment la vie des Poilus et de l'arrière à cette époque.  (Amandine)

 « J'ai pu voir les conditions de vie désastreuses des soldats. J'ai pu voir grâce aux lettres que la famille leur manquait beaucoup » (Eve)

Salle présentant les armes
 « J'ai vu de vraies armes, ce qui m'a permis d'imaginer la peur que devaient ressentir les soldats devant ces machines de guerre » (Baptiste) 

  « J'ai découvert le quotidien du soldat. j'ai apprécié de voir les objets authentiques, comme les carnets personnels, les photos, le gramophone » (Adjoona)
L'Anneau de la Mémoire, par son immensité et sa sobriété a impressionné les élèves
 « L'Anneau de la Mémoire est impressionnant, c'est un bel hommage pour les soldats de toutes les nationalités, ça permet de garder un souvenir » (Lisa)

« La nécropole et l'Anneau de la Mémoire nous ont fait réaliser que cette guerre a été très dévastatrice » (Anna Mae)

Salle du Centre d'interprétation de Souchez


Les élèves de 1e S5 à Notre-Dame-de-Lorette