Le projet avance. Les élèves
se sont répartis en groupe et travaillent sur 4 thèmes différents :
La poussée d’Archimède existe-t-elle encore en impesanteur ?
La poussée d’Archimède existe-t-elle encore en impesanteur ?
Mathilde et Madeleine montent une expérience qui permet de mettre en
évidence l’existence de la poussée d’Archimède sur un objet. Après de nombreux
essais, elles ont décidé de mesurer la poussée d’Archimède que l’eau exerce sur
une balle de ping pong par l’intermédiaire d’un ressort.
Après avoir sélectionné le
ressort par la détermination des constantes de raideur, elles réalisent
actuellement l’expérience et les essais en vol depuis le troisième
étage !!
·
Est-ce qu’un
champ électrostatique est suffisant pour accélérer une bille en impesanteur ?
Adrien et Anaïs travaillent depuis le début de l’année
sur la conception d’un système qui pourrait accélérer une bille avec un champ
électrostatique. Les expériences qu’ils
ont réalisées leur ont permis d’imaginer un système qui parvient à accélérer une
bille en polystyrène sur un plan horizontal par l’intermédiaire d’une tapette à
mouches électrique. Ils souhaitent vérifier si leur système fonctionne à la
verticale en impesanteur et s’ils pourront déterminer la valeur du champ qu’ils
ont créé. Actuellement, ils travaillent sur l’intégration des circuits des
tapettes électriques dans le système et produisent par impression 3D des tubes
et des billes à accélérer.
Est-ce que le champ magnétique créé par des aimants est suffisant pour maintenir un occupant de la station internationale au sol ?
Jules et Melvin mettent au
point une expérience qui consiste à produire des semelles pour les occupants de
la station internationale. Pour cela, ils ont mesuré les forces d’arrachement
des aimants en néodyme et imaginé un système permettant de les fixer sur des
semelles. Ils travaillent actuellement à sa mise en place dans l’avion à 0g en
respectant le cahier des charges de la société Novespace.
· Comment
évolue la trajectoire des projectiles en l’absence de poids ?
Théophile, Thibaut et Louis,
très occupés par de nombreux autres projets, ont commencé à réfléchir à cette
problématique. Les résultats ne devraient plus trainer !
Ils attendent avec impatience la venue de Mme Gaudel, représentante du CNES (Centre nationale d’étude spatiale), le 9 décembre au lycée pour lui présenter la totalité de leurs travaux.
Article rédigé par M.Dumont, professeur de physique