vendredi 5 mars 2010

Compte rendu de la sortie des TS4 et TCGRH à Paris

De Montmartre à la comédie Française

 

Grosse frayeur : il pleut pendant tout le trajet… Les élèves de Terminale « Communication et Gestion des Ressources Humaines » et de Terminale Scientifique 4 vont-ils passer leur sortie à Paris tout mouillés ? Mais à la descente du bus, la pluie daigne s'arrêter de tomber : il vente, il y a de gros nuages menaçants, mais il ne pleut plus. Ouf ! La journée peut commencer…

Acte I : « Une découverte flâneuse de Montmartre »

Munis d'un plan, les élèves sont « lâchés » sur la butte, avec pour mission de suivre un itinéraire précis (où l'on s'aperçoit qu'il est parfois fort difficile de se repérer à partir d'un plan…) et de répondre à un questionnaire. Quels artistes ont vécu ici ? Comment se nomme le cabaret qui se trouve juste là ? Qui représente cette statue ? Avec, au gré de la marche, des rues et des places qui s'ouvrent sur Paris, vu de haut. « En passant Rue Lepic, jetez donc un coup d'œil sur le Moulin de la Galette : son bal du dimanche a été peint par Renoir. » Quelle chance ! le lien est tout trouvé avec notre deuxième acte…

Acte II : « Une visite guidée du Musée d'Orsay »

C'est parti pour un grand voyage à travers les courants artistiques du 19ième siècle qui ont révolutionné la peinture ! Départ : gare d'Orsay. Tout le monde est là ? Les TCGRH ? Les TS4 ? Personne ne manque à l'appel ? Attention… ! En voiture !

Première station : les Réalistes. « Bonjour, M. Courbet ! » dans votre village natal d'Ornans puis dans votre atelier, d'où nous nous retirons discrètement pour ne pas troubler votre travail…

Deuxième station : Monsieur Manet nous reçoit galamment. Nous déjeunons avec lui sur l'herbe, nous prenons le temps d'aller saluer Mademoiselle Olympia. Et c'est reparti !

Troisième station : les Impressionnistes. Nous nous promenons au beau milieu des lumières, des ombres colorées et des reflets chatoyants de Monet, des silhouettes virevoltantes et des doux visages de Renoir…

Enfin, dernière station avant le Terminus: les expériences Post-impressionnistes. Nous nous laissons surprendre par la technique étrange des pointillistes, par les pommes éclatantes de Cézanne, par l'autoportrait poignant de tension et de force de Van Gogh.

On en a plein les yeux (et les jambes aussi, car nous commençons à avoir beaucoup marché…). Le train nous dépose sur le parvis du musée, juste au moment où le soleil parvient à percer les nuages. Il vient illuminer en face de nous la Seine et le palais du Louvre. Nous nous disons alors que nous avons bien de la chance de nous trouver devant un tel spectacle !

Acte III : « Les joyeuses commères de Windsor »

Après un entracte au Trocadéro, puis dans la cours du Louvre, afin de souffler un peu et de profiter du coucher de soleil sur la Pyramide, nous entamons notre troisième et dernier acte : une représentation des Joyeuses commères de Windsor à la Comédie Française.

« Je ne sais pas vous, les élèves, mais moi (c'est le prof de Philo qui parle) je me sens tout fier d'être ici : nous sommes dans le Temple français du Théâtre ! » Tout fier, et aussi très impressionné… Les lumières s'éteignent, les ors de la salle disparaissent dans l'ombre, le rideau se lève ; et c'est parti pour trois heures de Shakespeare. Une comédie endiablée, une mise en scène brillante, des comédiens au jeu parfait. Evidemment, trois heures, c'est long : il est difficile de rester concentré, difficile de saisir le sens de toutes les scènes et de ne pas être dérouté par certains choix de mise en scène. Mais une chose est sûre : c'est une sacrée expérience !

Le rideau tombe, il est temps de rentrer. Nous avons beaucoup vu, et de belles choses : que pourrions-nous demander de plus… ?